Yoshi n'a pas souvent vu son père, ce dernier était un journaliste mondialement reconnu et faisait des investigations dans le monde entier. Oui, malheureusement était... Cela fait en effet maintenant un an qu'il a été déclaré disparu et l'idée qu'il soit en vie a été totalement oubliée. A un point qu'il y a quelques mois son enterrement a été réalisé. Ce fut pendant la cérémonie que Yoshi pris sa décision définitive, non seulement il allait découvrir ce qui était arrivé à son père, mais il allait aussi terminer son reportage. Sans son grand père, son projet n'aurait jamais vu le jour. Sa mère refusait en effet que son fils reprendre le flambeau laissé par son mari, de peur de le perdre aussi. Mais elle fut bien obligée d'accepter le fait qu'il n'était plus un petit garçon et le laissa donc partir.

C'est ainsi que Yoshi a rejoint l'institut Freud, rapidement il fut engagé par le club de journalisme. Son flair sait le mener tout droit là où il y a l'action, mais malheureusement il ne trouve rien sur son père. la seule chose qu'il a découvert jusqu'à ce jour, c'est que bon nombre de journaliste ont disparu dans cet institut. Quels sont leurs liens ? Comment ont-ils disparu ? Des questions qui sont sans réponses pour lui, mais dont il a la ferme intention d'élucider rapidement.

La légende sur Dean raconte qu'il est né avec une tête shooté et que c'est parce qu'il est né le 1 er janvier. Forcément, les lendemains de fêtes sont toujours un peu dur. Du moins c'est ce qu'il plait à raconter et nombreux sont ceux qui n'hésiteraient pas à dire que c'est parce qu'il est réellement toujours shooté. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il est ici. Ses parents deux grands chefs d'exceptions étaient ravis de voir leur fils reprendre l'entreprise familiale. Mais voilà, cuisine et fêtes à gogo cela ne fait pas bon ménage. Dean est pourtant doué, mais même lorsque l'on est doué, si on dort à moitié sur la crème pâtissière ça rate forcément. Il lui manque de la rigueur ! Du moins c'est ce que disent ses parents. Pour lui, c'est simplement qu'il a un rythme différend, plus cool, plus simple... Courir partout c'est pas son truc. Mais de toute évidence ses parents s'en fichent et l'ont envoyé dans cette école pour qu'il apprenne la rigeur.

De la rigueur ?! Ah laissé le rire, il arrive toujours à trouvé une cachette au fond de la salle pour dormir. Relativement populaire grâce aux mets qu'il cuisine, il peut emprunter facilement les notes de ses camarades et récupérer les cours où il passe son temps à dormir. Il aime bien cette école, il s'amuse, on le laisse tranquille et ses parents ne sont plus sur son dos. Et la cerise sur le gâteau, il a le droit à une relation privilégié avec la belle Tatiana. Il est son goûteur. Il n'arrive pas à comprendre le rapport que la jeune fille a avec la nourriture, en fait il n'arrive pas à la comprendre tout court, mais il sera la réveillée et lui faire découvrir les merveilles de la cuisines !

S'il y a bien d'une sœur dont elle était proche, c'était sa sœur Héléna. La voir partir à l'internat fut donc très douloureux pour Azaria. Elle qui était habituée à faire les milles et un coups avec sa sœur, faisant tourner en bourrique sa pauvre mère, la voilà seule. Oh bien sûr il restait le chien et son petit frère, mais ce n'est pas la même chose que d'être avec Helena. Mais voilà, Helena ne fut plus la même lorsqu'elle revint à l'internat, personne ne voyait de changement, mais elle si. Elle avait l'air triste, plus enfermée et plus la fin des vacances approchée, plus elle s'éloignait d'Azaria. Et puis un beau jour elle a disparu, sans un mot, sans rien. Ses parents lui dirent qu'elle était très malade, qu'elle ne pouvait plus vivre avec eux... Surtout vivre sans elle... Azaria tomba alors malade, sombrant de plus en plus dans une déprime, se laissant lentement mourir. Ses parents désespérés, prirent la décision de l'envoyer là où était sa sœur, à l'institut Freud.

Mais voilà, Azaria ne rencontra pas sa sœur. Il lui était interdit pour elle de la voir. Elle s'enfonça lentement dans un monde imaginaire, là où elle est une petite fée, Clochette précisément. Pourquoi elle ? Car c'est le personnage préférée de sa sœur et que si elle agit comme elle, peut être qu'elle pourra la revoir. Son attitude inquiète les surveillants, on se demande si ce n'est pas une nouvelle variation du virus. Surtout qu'elle refuse de réagir si on l'appelle autrement que Clochette. Pour Freud c'est une attitude tout à fait normal et il n'y a pas de raison de s'inquiéter. Mais Belzebuth ne semble pas de son avis, Azaria a en effet cette étrange capacité à détourner le regard des gens du mal par ses façons d'agir avec les autres.