Sigmund Freud |
| Sujet: Contexte Mer 29 Déc - 0:22 | |
| ♣ L'HISTOIRE DE SUBLIMINAL ♣ Et si l’on vous disait que Dieu et Satan avaient fait un pari ? Que celui qui aurait le plus d’âme gagnerait le contrôle total des humains. Une seule règle : ils n’avaient pas le droit d’intervenir directement.
Article du New York Post - Citation :
- Les scientifiques ont enfin pu expliquer quelle était la raison de cette vague de criminalité qui ne cessait d’augmenter depuis les années 2000. La cause serait le virus Sublimal. Ce virus prendrait le contrôle de l’esprit de la personne. Le malade au début est d’une mauvaise humeur constante, il est aussi de pris de violents maux de tête. Puis il s’énerve de plus en plus souvent, très violement, cédant à des pulsions animales de plus en plus destructrices. Enfin, dernière étape, la folie meurtrière envahit le malade. C’est ainsi que l’on a pu voir apparaitre le grand incendie de Brooklyn où Mme Anderson, retraitée de 80 ans a mis le feu à un bâtiment scolaire qui tua 130 personnes et fit 60 blessés. Le virus semble toucher tout le monde et s’étend de jour en jour. Si l’on ne sait pas comment il se transmet, ce n’est pas par contagion. Les malades touchés par le virus ne sont plus eux même et n’hésiteront pas à vous tuer ! Nous demandons donc à nos concitoyens d’être très prudents et de prévenir les autorités si vous croisez un malade. Il sera alors immédiatement mis en quarantaine pour recevoir un traitement adapté à son cas.
Freud eut un rire jaune en lisant cet article. Un traitement adapté à leur cas ? La mise à mort oui… On s’était longtemps opposé à cette pratique qui semblait inhumaine. Cependant la peur de la contagion était de plus en plus grande. Le moindre signe semblant indiqué que vous étiez malade et vous étiez fiché par la population. Il avait vu des mères abandonner leur propre enfant par crainte. La crainte de la maladie. Voilà sur quoi était fondée la réputation de son institut. Il n’était à la base qu’un centre de redressement pour adolescent perturbé. Par la psychanalyse il tentait de les remettre sur le droit chemin. L’institut est situé au plus profond de la forêt noir, coupé du monde et donc de la maladie. Les adolescents perturbés durent déménager dans cet ancien sanatorium qui n’avait pas été utilisé depuis des années. Nommé le bâtiment de l’inconscient, les élèves de conscience n’ont pas le droit de s’y approcher.
L’argent coulé à flot et Freud était le plus heureux des hommes. Vraiment ? C’était sans compter sur Belzebuth qui venait réclamer son dû. Freud avait vendu il y a bien des années son âme en échange d’une vie plus longue, lui permettant ainsi d’accumuler maintes et maintes connaissances. Il proposa alors un nouveau marché à Belzebuth, il pourrait garder son âme. Avec l’aide d’un pouvoir lui permettant de contrôler les esprits, il pousserait les élèves à vendre leur âme à Belzebuth. Celui-ci accepta à condition que Freud reçoive aussi les malades dans son institut et lui laisse les pleins pouvoirs à lui et ses démons sur l’école. Les âmes des malades allaient en effet jusqu’à Dieu car leurs actes étaient faits indépendamment de leur volonté. Bien qu’hésitant au début, Belzebuth lui annonça qu’il n’avait pas le choix, que c’était ça ou bien son âme.
Article du Figaro - Citation :
- Un traitement pour le virus subliminal aurait été trouvé ! Le Docteur Sigmund Freud, descendant du célèbre père de la psychanalyse et directeur de l’institut Freud aurait en effet un traitement par la psychanalyse au virus. Il serait toutefois efficace uniquement sur les personnes ayant moins de 21 ans. Mais une question est sur toutes les lèvres. Comment pourra-t-il accepter de nouveaux élèves dans son institut ? En effet, elle accueille déjà des élèves du monde entier envoyés pour les protéger du virus, ainsi que des élèves en redressement. A cette question le docteur Freud nous a répondu que jusqu’à ce jour la cohabitation entre les élèves en redressement et les autres n’avaient posé aucun problème. Il assura que tout allait être mis en place pour que l’institut puisse continuer à accueillir dans les meilleures conditions les malades, sans qu’ils ne soient un danger pour les autres élèves. Mais que les parents pensent-t-il de ça ? Et bien étrangement, ils font confiance au docteur Freud et nombre d’entre eux continuent à envoyer leur enfant car ils n’ont pas le choix. En effet, l’institut Freud est l’unique établissement appliquant ses tarifs selon les revenus des familles et qui permettait ainsi aux élèves de se prévenir du virus.
Bâtiment spéciaux pour les malades ? Vraiment ? Freud se contentait de les installer avec les élèves en redressement dans le sanatorium. Si ces derniers voulaient rejoindre le bâtiment de conscience, ils devaient être d’une attitude exemplaire et suivre le troupeau tout simplement. Mais le bâtiment de conscience était-il vraiment sûr ? Depuis que Belzebuth avait pris le pouvoir à l’institut, rien n’était plus pareil. Le croquemitaine que vous craigniez tant lorsque vous étiez petit se trouve maintenant véritablement sous votre lit, attendant le meilleur moment pour vous capturer. Des lieux qui semblent en apparence innocents, tel qu’un potager ou un gymnase deviennent des lieux mortels. Et puis il y a les malades, le sanatorium ne semble pas plus protégé que cela. Il y a peu, Jack T. Harrison s’est fait arracher les deux yeux, il n’a aucun souvenir de qui lui a fait ça. Mais on murmure que les malades auraient un rôle dedans. L’institut ne serait donc plus si sûr que ça, mais comment le quitter ? Tous les élèves qui eurent la mauvaise idée de demander à leurs parents de quitter l’institut disparurent dans d’étranges conditions. Quant aux journalistes un peu trop curieux voulant dire du mal firent la rencontre de la grande faucheuse, les empêchant d’écrire leur article.
L’institut Freud vous semblait être un paradis sur cette Terre dévorée par la crainte de la maladie ? Bienvenue en enfer… |
|